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Benoît et Caroline, les cofondateurs du Machin Chouette, à Toulouse.

On est allé à la rencontre de Benoît et Caroline, alumni de notre programme Accélération, qui ont ouvert Le Machin Chouette, un nouveau bar-resto du côté de François Verdier à Toulouse.


Le nom vous fait sourire ? Nous aussi  ! Vous découvrirez qu’ils voulaient un nom qui dépasse le simple concept de restaurant. Ces deux anciens de l’architecture et de la logistique reviennent sur leurs parcours, l’ADN de leur resto, les galères qu’ils ont rencontrés, et donnent des conseils précieux pour tous les entrepreneurs qui veulent se lancer.


Retour sur leur parcours ⬇️


Hello Benoît, Hello Caroline. Pourriez-vous vous présenter et nous parler un peu plus de vos parcours professionnels et de vos expériences ?


Découvrez l’interview de Benoît et Caroline, alumni de notre Programme Accélération  ; qui ont créé le Machin Chouette à Toulouse. Ils nous parlent de leur quotidien, de l’ouverture et de l’essence du restaurant.
© Gowun LEE

Caroline : Hello, je suis Caroline, j'aurai 36 ans cette année. Ma formation initiale est en architecture, ce qui m'a menée en Corée du Sud où j'ai travaillé comme architecte pendant 4 ans. Pendant cette période, j'ai aussi exploré le monde de la culture, de l'événementiel et de la musique. J'ai organisé des événements mêlant différents médias artistiques, créant des opportunités pour des rencontres improbables et stimulant la créativité. Cette expérience m'a passionnée et a nourri mon désir d'ouvrir un lieu à Toulouse, un espace de rencontre et de culture.


De retour en France, j'ai travaillé à Paris comme assistante de production, envoyant des artistes en tournée en Asie. Ensuite, chez Vinci, j'ai été envoyée à Toulouse pour un chantier, où j'ai rencontré Benoît. Nous avons partagé un logement pendant le confinement, ce qui a été l'occasion d'apprendre à mieux se connaître. Benoît, qui était auparavant dans la logistique, a alors commencé sa reconversion.


Pendant ce temps, j'ai continué à organiser des événements avec une association, y compris le Wagma Festival au Jardin Raymond VI à Toulouse, un festival alliant musique, culture et art.


"L'idée d'ouvrir un lieu à Toulouse me trottait dans la tête depuis un moment. Je voulais créer un espace de vie, de culture, et de rencontres, un lieu un peu festif avec de la musique où les gens se sentiraient bien. C'est à ce moment-là que Benoît m'a parlé de son projet d'ouvrir un restaurant.”- Caroline, cofondatrice du Machin Chouette à Toulouse.

Benoit : Hello, moi c'est Benoît, mais tout le monde m'appelle Ben. J'ai 36 ans, tout comme Caro. Avant, je bossais dans le transport et la logistique, mais ce n’était pas vraiment ma passion. En 2016, j'ai décidé de partir à l'étranger, un peu sur un coup de tête, et c'est là que j'ai découvert la cuisine.


Avant de partir, j'étais déjà conscient que la logistique ne me faisait pas vraiment vibrer.


Le boulot me lassait et mes relations avec mes supérieurs étaient loin d'être idéales. Alors, je suis parti voyager et j'ai commencé comme plongeur dans un restaurant, à Albany, dans le Western Australia. Finalement, je suis resté un an dans ce restaurant, avec des chefs exigeants mais formateurs. J'ai vraiment trouvé ma voie dans la cuisine : partager, travailler avec des produits de qualité, du terroir et des artisans.


Quand je suis rentré en France, j'ai suivi une formation en ligne pour obtenir mon CAP et j'ai enchaîné les expériences dans divers restaurants à Toulouse, du gastro au burger, en passant par un restaurant étoilé.


J’ai fait une semaine dans un étoilé … Ça a été l’expérience la plus dure, mais aussi l’une des plus instructives de ma carrière.


"Aujourd’hui, avec Caro, on se lance dans notre projet. On veut proposer quelque chose de différent, un lieu qui nous ressemble, même si le chemin est semé d’embûches. On essaie de faire les choses à notre manière et de partager notre passion pour la cuisine.”- Benoit, cofondateur du Machin chouette à Toulouse

Vous pouvez m’en dire plus sur votre désir de devenir entrepreneur ?


Caroline : Alors, on avait tous les deux cette grosse envie d’indépendance et de liberté, ce qui nous a naturellement dirigés vers l’entrepreneuriat. Pour ma part, j’en avais vraiment assez de bosser dans une agence d’architecture où je ne me retrouvais pas dans les valeurs ou les opinions. Ça m’a vraiment fait remettre plein de choses en question.


On voulait créer quelque chose qui nous ressemble vraiment, un endroit qui parle aux gens et où ils se sentent bien. Benoît rêvait de lancer son propre resto, tandis que moi, je voulais un lieu qui mélange culture et convivialité. Alors on s’est dit, pourquoi ne pas combiner nos idées et bosser ensemble ?


On a bossé sur le concept, sur le type de cuisine qu’on voulait proposer, et ce qu’on souhaitait offrir. Service Compris a été super important pour nous aider à concrétiser notre projet. On a déniché un lieu qui collait parfaitement à notre vision, et on a négocié pendant plusieurs mois avant de l’avoir.


Comment avez-vous découvert le programme Accélération et en quoi a-t-il été utile pour vous ?


Ben : J’ai découvert Service Compris grâce à une annonce sur Instagram qui parlait d’une table ronde à Toulouse avec Simon Carlier (Solides), Anaïs Sadek (Le contre-pied) et Estelle Elias (ex Le Mijoté- La food locale). Le titre, “Tout plaquer pour ouvrir son restaurant”, m’a immédiatement interpellé. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais ça a été l’occasion rêvée pour me lancer dans l’aventure.


Au début, ça semblait comme un rêve lointain, mais on a vite dû plonger dans des aspects très concrets : comptabilité, business plan, commerce, négociations, et même démarches bancaires. Ce qui est vraiment génial dans l’entrepreneuriat, c’est qu’on touche à tout, même à des choses qu’on ne connaissait pas du tout au départ.


Caroline : Pour ma part, je n’étais impliquée que lors du passage du jury. Ben avait préparé le projet et le business plan pour la présentation, et nous avons bossé ensemble pour le soumettre au jury et obtenir un mentorat.


Ben : Pendant la journée, je suivais la formation, et le soir, Caroline et moi révisions les documents, cherchions un lieu, et faisions des études de marché. On a vraiment eu besoin de cette aide pour avancer, parce qu’avant ça, on ne savait pas comment élaborer un business plan complet.


Vous avez eu l’opportunité de travailler avec trois mentors pendant l’Accélération à Toulouse. Comment s’est passée cette collaboration et quel a été le rôle de chacun ?


Caroline : La relation avec les mentors s’est globalement très bien passée. Anaïs Sadek (Le Contre-Pied) et Simon Carlier (Solides) ont été particulièrement présents et nous ont énormément aidés. Nous avons essayé de programmer des réunions mensuelles, d’une heure à une heure et demie, pour discuter de divers sujets. Au début, on avait l’impression de ne pas vraiment les utiliser, car on était submergés par les démarches administratives, les prêts, les assurances, et la négociation du lieu.


Ben : On a créé un groupe WhatsApp pour poser des questions ponctuelles, mais au début, on n’avait pas toujours les bonnes questions à poser, étant donné que tout était nouveau pour nous. Mais vers la fin, notamment en juin, à l’approche de l’ouverture, on les a sollicités davantage pour des conseils pratiques et des contacts dans le réseau.


Avant l’ouverture, j’ai eu l’occasion de travailler directement avec Anaïs et Simon grâce à des stages en cuisine. Cela m’a permis de bénéficier de leur expérience dans des établissements gastronomiques, ce qui a été vraiment précieux.


Caroline : De plus, on a demandé à l’ancien propriétaire du lieu (Chez Yannick), de nous laisser travailler avec lui pendant dix jours avant sa fermeture pour nous familiariser avec le restaurant. Pendant cette période, Benoît était en cuisine et moi en salle, ce qui nous a donné un dernier coup de pouce avant notre prise en main complète du lieu.


Pourquoi avoir choisi le nom Le Machin Chouette ?


Caroline : En fait, le nom n’est pas la partie la plus importante pour nous. Ce qui compte vraiment, c’est l’expérience gustative que nous offrons. On voulait un nom qui soit à la fois sympa et qui évoque une ambiance agréable. Machin Chouette, c’est exactement ça : léger et convivial.


"La cuisine est simple mais bien pensée. On a une carte courte avec des produits soigneusement sélectionnés. L’ambiance est décontractée et agréable.”- Benoit, cofondateur du Machin Chouette à Toulouse

Caroline : Et puis, on voulait éviter un nom trop spécifique qui pourrait restreindre notre offre ou donner une idée trop précise du restaurant. Machin Chouette nous permet de rester flexibles tout en gardant une atmosphère sympa et dynamique.


Pouvez-vous nous décrire concrètement ce que vous proposez sur la carte ?


Ben : Par exemple, au Machin Chouette, le dimanche, on organise un repas spécial en 3, 4 ou 5 temps, avec un bingo-loto et un DJ set l’après-midi, juste après le marché.


Caroline : On fait ce genre d’événement une fois par mois. En semaine, pour le déjeuner, on propose une formule du midi abordable avec des plats du jour simples et rapides : en gros, une viande, un poisson et un plat végétarien, avec deux entrées et deux desserts au choix.


Le soir, la carte est différente avec des plats plus élaborés : une belle viande, un beau poisson, un plat végétarien, et plusieurs entrées à partager, parfait pour les after-work. Au début, on avait prévu d’ouvrir à 18h, mais sans terrasse, ça ne fonctionnait pas bien en été, donc on ouvre à 19h pour l’instant.


À partir de l’automne, on pense revenir à une ouverture à 18h pour capter les after-work et proposer des petites assiettes à partager, comme du saumon fumé maison ou des raviolis style gyozas.


Découvrez l’interview dei Benoît et Caroline, alumni de notre Programme Accélération  ; qui ont créé le Machin Chouette à Toulouse. Ils nous parlent de leur quotidien, de l’ouverture et de l’essence du restaurant.

Ben : On aura aussi des plats signatures sur une carte courte, avec trois options spéciales pour ceux qui veulent vraiment se faire plaisir avec un bon plat.


Caroline : L’idée, c’est que les gens puissent venir boire un verre, grignoter s’ils ont un peu faim, et passer un bon moment. On a la licence 3, donc on peut aussi faire bar. On veut créer une ambiance où les gens partagent des assiettes, boivent un verre, discutent, et même dansent un peu. On a des platines vinyles et une belle collection de disques, donc il y a souvent de la musique en soirée. Vendredi dernier, par exemple, on a fini la soirée en dansant dans la salle avec une dizaine de personnes.


Peut-on dire qu’au Machin Chouette, il n’y a pas de plat phare spécifique, mais que l’on vient plutôt pour l’ambiance et la diversité des plats de saison ?


Caroline : Effectivement, on n’a pas vraiment de plat phare au sens classique du terme. Il y a des plats que nos clients adorent et pour lesquels ils reviennent souvent, mais notre carte change régulièrement en fonction des saisons et des producteurs.


Ben : Ce qui fait notre différence, c’est la façon dont on travaille les produits. Nos cartes évoluent chaque semaine, donc les clients ne trouveront pas les mêmes plats d’une semaine à l’autre. Mais ils trouveront toujours la même qualité de cuisine et la même attention aux détails, que ce soit au bar ou en cuisine.


Caroline : Ce qui nous définit, c’est la puissance des saveurs. On utilise des aromates, des jus corsés, et on prépare des plats bien saucés. Par exemple, nos raviolis sont frits pour une texture croustillante, avec une farce au gingembre, porc et menthe, servis avec une crème pour saucer. On applique le même principe au magret, qui est bien grillé avec une purée et un jus corsé, ou au maquereau flambé, servi avec un petit jus et une huile d’herbes. Chaque plat est conçu pour être savoureux et bien mis en valeur, avec des éléments à saucer pour enrichir l’expérience gustative.



Découvrez l’interview dei Benoît et Caroline, alumni de notre Programme Accélération  ; qui ont créé le Machin Chouette à Toulouse. Ils nous parlent de leur quotidien, de l’ouverture et de l’essence du restaurant.

Quel est le profil de votre clientèle ?


Caroline : Notre clientèle est variée : des voisins du quartier, des travailleurs des environs, notre réseau, des habitués de l’ancien restaurant Chez Yannick, ainsi que des touristes de passage.


Ben : On espère vraiment devenir un spot incontournable à Toulouse grâce à nos produits locaux, de qualité, et tout faits maison. Cette transparence, ça crée une expérience unique, et ça donne envie aux clients de revenir et d’en parler autour d’eux.



Découvrez l’interview dei Benoît et Caroline, alumni de notre Programme Accélération  ; qui ont créé le Machin Chouette à Toulouse. Ils nous parlent de leur quotidien, de l’ouverture et de l’essence du restaurant.

Pouvez-vous nous décrire l’agencement et l’ambiance de votre restaurant ?


Caroline : Bien sûr ! Le resto est dans une rue tranquille et peut accueillir 45-50 personnes. On a gardé le papier peint rétro des années 70 et le carrelage bistrot, mais on a ajouté notre touche : des étagères avec des plantes et des livres, et des couleurs bleu-vert pour une ambiance sympa. Il y a aussi un coin DJ où on passe de la musique variée, et un grand comptoir en bois avec des fauteuils confortables. On a récupéré une grande table de l’ancien resto qu’on a restaurée pour lui donner une nouvelle vie.



Découvrez l’interview dei Benoît et Caroline, alumni de notre Programme Accélération  ; qui ont créé le Machin Chouette à Toulouse. Ils nous parlent de leur quotidien, de l’ouverture et de l’essence du restaurant.


Découvrez l’interview dei Benoît et Caroline, alumni de notre Programme Accélération  ; qui ont créé le Machin Chouette à Toulouse. Ils nous parlent de leur quotidien, de l’ouverture et de l’essence du restaurant.


Avez-vous rencontré des galères en tant que food entrepreneur, que vous aimeriez partager ?


Ben : Et comment !


Une de nos plus grosse galère a été le jour de notre ouverture : le bac à graisse situé dans la cave a débordé . C’était un véritable cauchemar ! L’odeur se répandait dans tout le quartier, et on voyait le liquide dégouliner dans le sous-sol. Nous avons dû appeler une entreprise spécialisée qui est intervenue très rapidement. En deux heures, ils ont pu vider le bac en pompant depuis la rue. Il y avait probablement un bouchon quelque part. Ce fut vraiment un coup dur le jour de l’ouverture, mais heureusement, la situation a été rapidement maîtrisée.


Les travaux ont également été une épreuve. Nous avons travaillé de 7h du matin à 20h le soir, et les derniers jours, nous avons dû passer des nuits blanches pour finir la peinture. Nous avons dû peindre toute une nuit pour être prêts à temps. Ce fut épuisant mais nécessaire.


Caroline : Nous avons aussi découvert que le prédécesseur avait laissé les équipements dans un état déplorable. Les raccordements électriques étaient mal faits, avec des branchements dangereux. Avec notre électricien, nous avons trouvé des problèmes qui auraient pu provoquer des incendies. Ces découvertes étaient effrayantes et nous avons souvent eu l’impression que les surprises ne s’arrêteraient jamais. Chaque jour apportait son lot de défis à résoudre.


Ben : Heureusement, les choses se sont un peu améliorées. Nous avons maintenant un bon karma et les galères semblent moins fréquentes.


Caroline : Ben reste toujours positif et résilient face aux défis. Personnellement, j’ai de l’expérience sur les chantiers et je sais que les galères font partie intégrante du processus. La vie est une succession de problèmes à résoudre. Il faut simplement les aborder un par un, et chaque chose en son temps.


Pouvez-vous nous parler de votre relation et de ce que cela implique de travailler ensemble ? Vous venez de milieux différents ; pensez-vous que cela vous aide à vous compléter ?


Caroline : Oui, carrément, on s’est rendu compte qu’on se complète bien. Au début, on n’était pas sûrs de comment ça allait se passer, vu qu’on ne se connaissait pas tant que ça. Mais en bossant sur le projet et le business plan, on a vu qu’on partageait pas mal de points communs et qu’on avait des visions alignées. Par contre, on a aussi découvert qu’on est à l’opposé sur certains trucs : Benoît fonce sans trop réfléchir, alors que moi, je suis plus organisée et prudente. Ça peut créer des tensions, mais ça nous équilibre aussi.


Ben : J’aime bien les chiffres ! La comptabilité me plaît, et je m’en occupe volontiers.


Caroline : Pour ma part, je suis plus impliquée dans la communication du restaurant, le design, l’organisation des événements, et tout ce qui touche à l’image du lieu. Benoît se charge des aspects techniques, de la gestion des stocks, des interventions, et bien sûr, de la cuisine. Nous avons chacun notre domaine de prédilection, et cela fonctionne bien. Nous nous donnons des avis et des conseils sur nos différents domaines ; je donne mon avis sur la cuisine, et lui, il commente le service. Cette communication constante est essentielle.


Ben : En restauration, il est crucial de maintenir une bonne communication entre la cuisine et le service. Nous essayons de faire en sorte que tout le monde, y compris nous-mêmes, travaille en harmonie. Nous ne voulons pas que la cuisine et le service soient séparés par des barrières.


Nous avons aussi un commis en formation. Au début, il faisait uniquement la plonge, mais maintenant, il commence à cuisiner et à aider davantage. L’idée est de former une équipe solide et compétente.


Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui rêve de se lancer dans l’ouverture d’un restaurant, comme vous l’avez fait ?


Ben : Je lui souhaiterais tout le courage du monde ;-) !


Caroline : Il est essentiel d’être curieux et ouvert d’esprit. Ouvrir un restaurant peut sembler difficile, mais une fois que vous plongez dans l’aventure, vous vous rendez compte que ce n’est pas aussi compliqué qu’il y paraît. Il faut foncer, écouter les autres, et s’entourer de personnes ayant des compétences variées. Dans la restauration, il est crucial d’avoir une maîtrise en comptabilité, gestion du personnel, gestion des stocks, service, et communication. Vous ne pouvez pas tout faire seul, alors il est important de s’appuyer sur les compétences des autres.


Ben : Oui, et il faut se rappeler que la simplicité peut être la clé. Ne compliquez pas les choses. Ce qui compte, c’est d’offrir une expérience client agréable : un bon service, des plats bien préparés, et un accueil chaleureux. Assurez-vous que chaque plat soit servi avec constance, que le client puisse retrouver les mêmes repères à chaque visite.


Caroline : Exactement. Il est important que le client puisse identifier rapidement ce qui rend votre restau unique. Votre concept doit être clair et percutant, afin que les clients puissent le résumer facilement en une phrase ou en trois mots.


Par exemple, pour nous, Service Compris nous a aidés à condenser notre idée en 130 caractères : « Un restaurant de quartier, cuisine locale et de saison, comptoir, ambiance festive ». Il faut que les clients sachent exactement ce qu’ils vont vivre et en parlent facilement à leurs amis et à leur famille.




À suivre de près ✨


📍 3 Rue Delacroix, 31000 Toulouse


🕐 Horaires :


lundi: Fermé

mardi: 12:00–14:00, 19:00–22:00

mercredi: 12:00–14:00, 19:00–22:00

jeudi: 12:00–14:00, 19:00–22:00

vendredi: 12:00–14:00, 19:00–22:00

samedi : 19:00–22:00

dimanche: Fermé




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